Covid-19, et après ?

Les derniers mois ont bouleversé le monde entier. Comme pour tout diagnostic grave, nous avons traversé différentes étapes : le choc, le déni et la colère, puis l'acceptation, la coopération et la résilience.

En Suisse, les mesures suivantes ont été prises rapidement et très efficacement : soutien psychosocial, aide financière en compensation de revenus manquants, télétravail pour pouvoir rester à domicile, et enfin, école à distance. Ces mesures revendiquées depuis des années, qui facilitent grandement la vie des familles, étaient restées lettre morte jusqu’ici. Maintenant, elles ont connu une formidable accélération et sont appliquées pour tous.

La société dans son ensemble s'est réorganisée pour faire face à cette situation. Nous avons eu recours à l'auto-isolement qui consiste à ne pas voir pendant un certain temps les personnes proches et à cesser toute activité qui n'est pas essentielle. Tout cela est très similaire à ce que les familles vivent pendant des mois, voire des années, lorsque leur enfant est soudainement atteint d’un cancer.

Même si la pandémie venait à disparaître bientôt, le cancer continuera à affaiblir de nombreuses familles pendant longtemps. Des solutions ont été trouvées pour permettre aux parents de travailler à distance pendant la pandémie sans craindre de perdre leur emploi. Nous souhaiterions qu'une telle option soit maintenue dans le cas où un enfant tomberait gravement malade. Nous ne pouvons pas imaginer que ce soutien disparaîtra avec la fin de la pandémie.

Le gouvernement, ainsi que la population, ont clairement donné l’exemple et démontré quels sont les facteurs clés pendant cette période particulière : l'aide mutuelle, la coopération et l'assistance, car c'est seulement unis que nous sommes forts !